ça sent le sapin
Et
oui, revoilà l’aubergine après des mois de silence, désolée pour être partie
aussi brutalement. Il fallait bien que je mette aujourd’hui un point final à
cette expérience pense-bête, qui n’est qu’un demi succès, c’est certain. Après
une rigueur exemplaire jusqu’en
août, j’ai tout simplement laissé tomber, c’est triste. Mais l’emménagement, et internet qui tardait à venir, la
mort de mon disque dur et les horaires de boulot ont, entre autre, eu raison de
ma motivation. Enfin. Pour conclure, faisons un petit point sur 2009 :
disons que le changement principal se situe au niveau du potager, plus vert
qu’avant et que je dois partager avec poivron, légume très pacifique, donc
l’air est doux. Sans oublier Jonathan, le pigeon qui habite sur les lettres de
la pharmacie juste en face. Après avoir vendu des friteuses, j’ai brièvement
fait une apparition dans les fleurs, avant qu’on m’annonce que des problèmes
budgétaires mettaient en péril la belle promesse d’embauche en cdi qu’on
m’avait faite, et ceci une demi-heure avant que je parte. C’était il y a 2
jours. Je suis encore sous le choc. A part ça, ça va. Ma vie sociale n’est pas
aussi au beau fixe que cet été, c’est sûr. Eloignement géographique et boulot
le week-end oblige, et puis je suis un légume en couple mine de rien, c’est
bien connu. J’ai eu mon petit quart de siècle en octobre, ça calme. A cette
occasion, j’ai enfin fait une chose de ma liste de choses à faire avant de
mourir : le tatouage. Et ouais. Ça n’a pas été aussi douloureux que ça,
plus désagréable les jours d’après. En tout cas il est très beau, il me plait
pour de vrai et il miaule bien. Ha et puis, j’ai eu la grippe, peut-être A. Voilà,
je crois que j’ai fait le tour. En bref, en 2010, après la raclette du
réveillon, après avoir replanté le sapin de noël je sais pas trop où, vu tous
les amis que j’ai délaissé ces derniers temps, va falloir prendre le poulet par
les cornes et retrouver un boulot. J’ai la foi. Je me tâte encore pour un
pense-bête 2010. Ce sera la surprise… Bonne année à tous en tous cas.