pense-bête pour 2009

Le nouveau pense-bête est arrivé!! retrouvez le à l'adresse:

http://pensebete2010.canalblog.com/

à tout de suite!

Et oui, revoilà l’aubergine après des mois de silence, désolée pour être partie aussi brutalement. Il fallait bien que je mette aujourd’hui un point final à cette expérience pense-bête, qui n’est qu’un demi succès, c’est certain. Après une rigueur exemplaire jusqu’en août, j’ai tout simplement laissé tomber, c’est triste. Mais l’emménagement, et internet qui tardait à venir, la mort de mon disque dur et les horaires de boulot ont, entre autre, eu raison de ma motivation. Enfin. Pour conclure, faisons un petit point sur 2009 : disons que le changement principal se situe au niveau du potager, plus vert qu’avant et que je dois partager avec poivron, légume très pacifique, donc l’air est doux. Sans oublier Jonathan, le pigeon qui habite sur les lettres de la pharmacie juste en face. Après avoir vendu des friteuses, j’ai brièvement fait une apparition dans les fleurs, avant qu’on m’annonce que des problèmes budgétaires mettaient en péril la belle promesse d’embauche en cdi qu’on m’avait faite, et ceci une demi-heure avant que je parte. C’était il y a 2 jours. Je suis encore sous le choc. A part ça, ça va. Ma vie sociale n’est pas aussi au beau fixe que cet été, c’est sûr. Eloignement géographique et boulot le week-end oblige, et puis je suis un légume en couple mine de rien, c’est bien connu. J’ai eu mon petit quart de siècle en octobre, ça calme. A cette occasion, j’ai enfin fait une chose de ma liste de choses à faire avant de mourir : le tatouage. Et ouais. Ça n’a pas été aussi douloureux que ça, plus désagréable les jours d’après. En tout cas il est très beau, il me plait pour de vrai et il miaule bien. Ha et puis, j’ai eu la grippe, peut-être A. Voilà, je crois que j’ai fait le tour. En bref, en 2010, après la raclette du réveillon, après avoir replanté le sapin de noël je sais pas trop où, vu tous les amis que j’ai délaissé ces derniers temps, va falloir prendre le poulet par les cornes et retrouver un boulot. J’ai la foi. Je me tâte encore pour un pense-bête 2010. Ce sera la surprise… Bonne année à tous en tous cas.

Ce matin j'ai solutionné un problème (au moins un!): le rangement de ma grosse quarantaine de paires de boucles d'oreille accompagnée des colliers, bagues, bracelets et autres fantaisie de l'aubergine (légume oui, mais légume coquet) jusqu'ici éparpillés sur une étagère complète, et ceci... à briconautes. Je ne vous en dis pas plus et posterai la photo une fois l'installation et la customisation terminées. J'ai hâte. Poivron n'était en effet pas très chaud pour vivre dans un appartement plein de fanfreluches de filles, ça se comprend. Alors je vais la jouer discrète sur les parfums et les rasoirs gilette roses. Reste à savoir où je vais pouvoir mettre toutes mes peluches (un recencement est en projet). Cette après-midi, boulot. J'ai fait un abonnement téléphonique à... une femme sourde. C'était assez étrange. Journée sans trop de soucis pour changer, faut les apprécier celles-ci.

Aujourd'hui j'ai fait 9h30/19h30. Mais je savais que j'allais retrouver mon poivron à la sortie donc ça a donné une teinte particulière à ma journée. Après qu'il m'ait donné mon cadeau (normal, il m'a abandonné 5 longs jours), on a visité le rayon frigo. Parce qu'on n'a toujours pas de frigo. Et puis on s'est raconté nos 5 jours l'un sans l'autre, jusque tard. La ratatouille, c'est bien.

Aujourd'hui a été l'une des journées les plus pourries de ma vie: j'ai eu la migraine toute la journée, j'ai commencé le taf à 12h30 et fini avec presque une demie heure de retard à plus de 20h30, j'ai encore du improviser face à des situations auxquelles je n'avais pas été formée, les planning ayant été fait n'importe comment on s'est retrouvé en sous effectif à gérer un nombre constant et spectaculaire de clients, dont certains pas mal furieux pour toutes sortes de raisons plus ou moins justifiées, spécial dédicace à celui qui voulait payer 14 centimes en carte bancaire. J'ai fait mon nombre habituel de boulettes: j'aimerais pouvoir m'en foutre mais j'y arrive pas. J'ai toujours la boule au ventre quand j'arrive sur la parking à l'idée que je vais faire des erreurs qui vont coûter de l'argent ou amener des problèmes. Je suis bien élevée on dirait. Heureusement que j'ai pas choisi d'être chirurgien. En tout cas je suis définitivement décidée à ne pas m'éterniser dans ce boulot: je n'ai rien à faire là et les conditions sont trop difficiles. Dès que j'aurais passé la soutenance de ce foutu mémoire et validé mon diplôme, je repartirai en quête d'un nouveau job. C'est dit.

Ce soir je suis relativement déprimée. J'ai passé près de 10 heures sur mon mémoire, 10 heures, je vous assure. Et pourtant quand je fais le bilan, je n'ai pas tant avancé que ça. J'ai un taux de rendement absolument catastrophique. Je commence vraiment à saturer là: y consacrer des heures et des heures ça me dérange pas tant que ça, mais voir que ça progresse à peine et que l'échéance arrive ça devient désespérant. Dans l'après-midi, mon agence immobilière m'a appelé: la personne qui était venue visiter mon appart il y a plus de 2 semaines s'est finalement décidé à le prendre alors que je pensais ne plus avoir de ses nouvelles. Seulement elle ne le prend que le 1er octobre. Du coup il sera désert tout le mois de septembre, c'est quand même un peu con. Au moins ça m'évitera de faire d'autres visites. Et puis j'appréhende un peu demain: le magasin commence une braderie qui va durer 2 semaines et qui va certainement amener du monde, il va falloir assurer. Avec tout ça, savoir mon poivron aussi loin de moi n'aide pas à me remonter le moral.

Aujourd'hui, il a bien fallut retourner bosser. C'est d'autant plus dur quand tout le monde autour de toi est en vacances ou sur le point de partir. En plus je ne suis plus la petite dernière: une nouvelle hôtesse de caisse est arrivée aujourd'hui même. Du coup je perds un peu de mon prestige, je fais parti des meubles. Mais un meuble qui fait encore pas mal de cafouillages alors c'est pas génial. Puis à 19h45 a débuté mon second petit week-end de la semaine. Mais pas d'agitation: ce sera une journée clouée au bureau pour avancer le mémoire, enfin.

Aujourd"hui, pas de repos pour l'aubergine. J'ai mis à profit mon petit bout de week-end pour me replonger corps et âme dans mon mémoire et là... ce fut le drame. En fin de journée, je suis tombée par hasard sur un document internet de 262 pages qui traitait exactement de mon sujet et donnait plein de solutions à ma problématique. C'est ce qui s'appelle avoir la haine grave. Au final, j'ai donc régressé par rapport à hier. C'est désespérant. Si j'ai une mauvaise note à la fin ça va chier, je vous préviens.

Aujourd'hui, ce matin pour être précise, j'ai fait un gros ménage en préparation des probables futures visites qui auront lieu à Villeurbanne. Car il va bien falloir le larguer celui-là, et vite. Alors j'ai rattrapé les plusieurs semaines de retard de nettoyage de pasenviepasletemps en 1h30. C'est marrant parce que je suis très maniaque sur certains trucs mais je peux carrément me laisser aller sans trop de soucis à des moments. Mais ça suit une logique toute personnelle qui n'appartient qu'à moi. Je n'ai jamais aussi peu fait le ménage que quand j'étais au chômage. J'assumais pas de devoir le faire pour m'occuper je crois. J'ai même pour le première fois de ma vie, planquer volontairement des miettes de pizza sous le canapé il y a de ça quelques jours. Ma mère ne doit jamais avoir connaissance de cette information. En fait ce que j'apprécie, c'est la satisfaction de la propreté, pas la propreté elle-même. Mais ça dure si peu de temps que ça en devient décourageant. J'évite de penser au fait que bientôt j'habiterai une surface deux fois plus grande. Et puis après-midi boulot très occupée pendant que mon poivron se faisait la malle, le chanceux. J'ai frôlé la boulette de peu avec un client, je suis donc partie en week-end avec un peu moins de sérénité que je l'aurais espéré après 2 semaines de travail. Sans parler du peu de temps qu'il me reste pour terminer mon mémoire: c'est dans ce domaine que le mot angoisse prend tout son sens.

Aujourd'hui j'aurais tué les clients qui lançaient des "merci et bon week-end!". Ouais, je vais encore me plaindre mais bosser le samedi après-midi... voilà quoi. Le vendredi s'en retrouve être un jour comme un autre en plus. Quel malheur.