Merci mais non merci

Aujourd'hui a été marqué, je pense que vous en conviendrez, par la déluge qui s'est abattu sur nos têtes. Au sens le plus stricte pour ma part. J'ai du le braver une première fois à pieds, sans parapluie donc (je vais passer pour une fille pas prévoyante et pourtant si, ça me caractérise bien habituellement, mais le parapluie... je sais pas, je bloque, trop encombrant de dégoulineries une fois arrivé à destination) et ça a été vraiment éprouvant, de l'eau jusque dans les oreilles; et une seconde fois en voiture, éprouvant et potentiellement mortel, parce que la pluie a cette faculté de rendre les automobilistes fous, se classant en 2 catégories: les gens qui ne roulent pas mais tous collés les uns aux autres, et ceux qui ne voient pas de différence et qui conduisent comme si la visibilité était à son comble. Bon sang. Heureusement, en rentrant chez moi, un cadeau m'attendait:


délicatement déposé sur l'étendage de la fenêtre de ma cuisine, par un de mes voisin du haut je présume. Comme c'est charmant. Serait-ce pour me faire passer un message? Dois-je comprendre qu'on me trouve douce et sans matière grasse? J'aurai bien déposé moi-même un monticule d'amabilité devant la porte de mon admirateur mais 2 étages me surplombent, si-bien que je ne peux pas savoir qui est à l'origine de ce présent. Dommage pour lui.
Quoiqu'il en soit, je pars en week-end riche (oui, le sujet de la paie a été abordé, non sans un grand sentiment de misérabilisme et de gêne lorsque Fifi m'a regardé avec un petit air peiné en me proposant une avance sur le prochain mois car il avait entendu dire que j'étais à découvert), et confiante, car une petite mise au point à permis de remobiliser tout le monde autour de la cause: "sauvons l'aubergine stagiaire d'un ennui certain". Un gros paquet de boulot en perspective me guète désormais. C'est pas le moment de flêtrir.